
Heureux ceux qu’aiment les Muses !
De leur bouche coule un chant suave.
Qu’il célèbre les dieux bienheureux qui habitent l’olympe et aussitôt l’infortuné oublie son malheur et ses chagrins, il n’a plus de souvenir :
Les dons des déesses l’en ont bientôt détourné.
Je vous salue enfants de Zeus : faîtes moi don d’un chant délectable.
Glorifiez la race sacrée des immortels à jamais vivants qui naquirent de la terre, du ciel étoilé et de la nuit obscure, ceux aussi que nourrit Pontos, le flot salé de la mer.
Dîtes- moi comment en premier lieu, naquirent les dieux de la terre, les fleuves et la mer immense aux vagues impétueuses, les étoiles brillantes et le ciel qui se déploie dans les hauteurs. Muses qui habitent l’olympe et remontant au commencement dîtes-moi ce qui de tout, cela, fût dès les origines ?


Muse d' Hésiode Hésiode, poète grec antiquité